•   QUE DE MOTS ....sans rimes ni raison

    Aller de l’avant même si tu n’as pas envie d’y aller !

    Pourquoi faire me diras-tu ?

    Pour voir et entendre quoi?

    Tu verras bien oui ,

    oui si tu y mets du tien parce que le mien

     ne te servira à rien !

    Ecouter le ressac de l’océan surtout

     si tu n’aimes pas l’entendre

    bien assis sur ton séant sur la plage

    sans ombrage à l’abri du vent derrière

     les rochers gris et bleus parfois vert…

    ..vert de gris où gris de vert

    je n’en sais trop rien.

    .enfin tu verras bien et si cela ne sert à rien

    tout au plus tu feras bien de ne rien faire

    car sacré galapiat tu ne risque rien

    même si tu oses !

    C’est compliqué dis tu…

    mais non pas plus que de ne rien faire

    à ne savoir que faire parce que

    tu ne sais  rien penses tu !

    Allez viens on verra bien ..

    si il n’y a rien on trouvera

    bien quoi dire ,

    quoi faire même si ça ne te dis rien !

    Chanteplume et Asphodèle

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  •  

    Un conte de Hans Christian ANDERSEN pour les grands aussi de la part de Chanteplume et Asphodèle (décidement nous sommes avec les Papillons

    LE PAPILLON

    Le papillon veut se marier et, comme vous le pensez bien, il prétend choisir une fleur jolie entre toutes les fleurs. Elles sont en grand nombre et le choix dans une telle quantité est embarrassant. Le papillon vole tout droit vers les pâquerettes. C'est une petite fleur que les Français nomment aussi marguerite. Lorsque les amoureux arrachent ses feuilles, à chaque feuille arrachée ils demandent :
    - M'aime-t-il ou m'aime-t-elle un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout ? La réponse de la dernière feuille est la bonne. Le papillon l'interroge :
    - Chère dame Marguerite, dit-il, vous êtes la plus avisée de toutes les fleurs. Dites-moi, je vous prie, si je dois épouser celle-ci ou celle-là.
    La marguerite ne daigna pas lui répondre. Elle était mécontente de ce qu'il l'avait appelée dame, alors qu'elle était encore demoiselle, ce qui n'est pas du tout la même chose. Il renouvela deux fois sa question, et, lorsqu'il vit qu'elle gardait le silence, il partit pour aller faire sa cour ailleurs. On était aux premiers jours du printemps. Les crocus et les perce-neige fleurissaient à l'entour.
    - Jolies, charmantes fleurettes ! dit le papillon, mais elles ont encore un peu trop la tournure de pensionnaires. Comme les très jeunes gens, il regardait de préférence les personnes plus âgées que lui.
    Il s'envola vers les anémones ; il les trouva un peu trop amères à son goût. Les violettes lui parurent trop sentimentales. La fleur de tilleul était trop petite et, de plus, elle avait une trop nombreuse parenté. La fleur de pommier rivalisait avec la rose, mais elle s'ouvrait aujourd'hui pour périr demain, et tombait au premier souffle du vent; un mariage avec un être si délicat durerait trop peu de temps. La fleur des pois lui plut entre toutes ; elle est blanche et rouge, fraîche et gracieuse ; elle a beaucoup de distinction et, en même temps, elle est bonne ménagère et ne dédaigne pas les soins domestiques. Il allait lui adresser sa demande, lorsqu'il aperçut près d'elle une cosse à l'extrémité de laquelle pendait une fleur desséchée :
    - Qu'est-ce cela ? fit-il.
    - C'est ma sœur, répondit Fleur des Pois.
    - Vraiment, et vous serez un jour comme cela ! s'écria le papillon qui s'enfuit.
    Le chèvrefeuille penchait ses branches en dehors d'une haie ; il y avait là une quantité de filles toutes pareilles, avec de longues figures au teint jaune.
    - A coup sûr, pensa le papillon, il était impossible d'aimer cela.
    Le printemps passa, et l'été après le printemps. On était à l'automne, et le papillon n'avait pu se décider encore. Les fleurs étalaient maintenant leurs robes les plus éclatantes ; en vain, car elles n'avaient plus le parfum de la jeunesse. C'est surtout à ce frais parfum que sont sensibles les cœurs qui ne sont plus jeunes; et il y en avait fort peu, il faut l'avouer, dans les dahlias et dans les chrysanthèmes. Aussi le papillon se tourna-t-il en dernier recours vers la menthe. Cette plante ne fleurit pas, mais on peut dire qu'elle est fleur tout entière, tant elle est parfumée de la tête au pied ; chacune de ses feuilles vaut une fleur, pour les senteurs qu'elle répand dans l'air. «C'est ce qu'il me faut, se dit le papillon ; je l'épouse. » Et il fit sa déclaration.
    La menthe demeura silencieuse et guindée, en l'écoutant. A la fin elle dit :
    - Je vous offre mon amitié, s'il vous plaît, mais rien de plus. Je suis vieille, et vous n'êtes plus jeune. Nous pouvons fort bien vivre l'un pour l'autre ; mais quant à nous marier ... sachons à notre âge éviter le ridicule.
    C'est ainsi qu'il arriva que le papillon n'épousa personne. Il avait été trop long à faire son choix, et c'est une mauvaise méthode. Il devint donc ce que nous appelons un vieux garçon.
    L'automne touchait à sa fin ; le temps était sombre, et il pleuvait. Le vent froid soufflait sur le dos des vieux saules au point de les faire craquer. Il n'était pas bon vraiment de se trouver dehors par ce temps-là ; aussi le papillon ne vivait-il plus en plein air. Il avait par fortune rencontré un asile, une chambre bien chauffée où régnait la température de l'été. Il y eût pu vivre assez bien, mais il se dit : « Ce n'est pas tout de vivre ; encore faut-il la liberté, un rayon de soleil et une petite fleur. » Il vola vers la fenêtre et se heurta à la vitre. On l'aperçut, on l'admira, on le captura et on le ficha dans la boîte aux curiosités. « Me voici sur une tige comme les fleurs, se dit le papillon. Certainement, ce n'est pas très agréable ; mais enfin on est casé : cela ressemble au mariage. » Il se consolait jusqu'à un certain point avec cette pensée. «C'est une pauvre consolation », murmurèrent railleusement quelques plantes qui étaient là dans des pots pour égayer la chambre. « Il n'y a rien à attendre de ces plantes bien installées dans leurs pots, se dit le papillon ; elles sont trop à leur aise pour être humaines. »

               Voilà pour aujoud'hui n i ni c'est F I N I

                    A bientôt bises à tous petits et grands

                                         

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  •  Asphodèle et Chanteplume chante à pleine voix la chanson coquine de Georges....que ça fait du bien...!!!!!! et l'illustration originale....


    Un bon petit diable à la fleur de l'âge
    La jambe légère et l'œil polisson
    Et la bouche pleine de joyeux ramages
    Allait à la chasse aux papillons

    Comme il atteignait l'orée du village
    Filant sa quenouille, il vit Cendrillon
    Il lui dit : "Bonjour, que Dieu te ménage
    J't'emmène à la chasse aux papillons"

    Cendrillon ravie de quitter sa cage
    Met sa robe neuve et ses botillons
    Et bras d'ssus bras d'ssous vers les frais bocages
    Ils vont à la chasse aux papillons

    Il ne savait pas que sous les ombrages
    Se cachait l'amour et son aiguillon
    Et qu'il transperçait les cœurs de leur âge
    Les cœurs des chasseurs de papillons

    Quand il se fit tendre, elle lui dit : "J'présage
    Qu'c'est pas dans les plis de mon cotillon
    Ni dans l'échancrure de mon corsage
    Qu'on va à la chasse aux papillons"

    Sur sa bouche en feu qui criait : "Sois sage !"
    Il posa sa bouche en guise de bâillon
    Et c'fut l'plus charmant des remue-ménage
    Qu'on ait vu d'mémoir' de papillon

    Un volcan dans l'âme, ils r'vinrent au village
    En se promettant d'aller des millions
    Des milliards de fois, et mêm' davantage
    Ensemble à la chasse aux papillons

    Mais tant qu'ils s'aim'ront, tant que les nuages
    Porteurs de chagrins, les épargneront
    Il f'ra bon voler dans les frais bocages
    Ils f'ront pas la chasse aux papillons.

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  • Les vieilles de notre pays

    Ne sont pas des vieilles moroses

    Elles portent des bonnets roses

    Des fichus couleur de maïs

    Les vieilles de notre pays.

    Elles s’en vont tout doucement

    Les jours où le soleil fait fête

    En remuant un peu la tête

    S’arrêtant à chaque moment

    Elles s’en vont tout doucement.

    En riant derrière la main

    Elles se disent à l’oreille

    Des riens qu’elles ont dits la veille

    Et rediront le lendemain

    En riant derrière la main.

    Elles médisent bien un peu

    Mais si peu que c’est ne rien dire

    Puis il faut bien parler et rire

    Les soirs d’hiver au coin du feu

    Elles médisent bien un peu.

    Elles iront au Paradis

    Car elles ne manquent pas messe

    Et sont fidèles à confesse

    Depuis les galants de jadis

    Elles iront au Paradis.

    La bonne Vierge et le bon Dieu

    Qu’elles ont tant priés sur terre

    Leur feront la vie bien légère

    Et bien court le dernier adieu

    La bonne Vierge et le bon Dieu.

    Les vieilles de notre pays

    Ne sont pas des vieilles moroses

    Elles portent des bonnets roses

    Des fichus couleur de maïs

    Les vieilles de notre pays,

    Les vieilles de notre pays.

     

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  • « Il n’y à pas de plus beau Fil

    Que celui des Fileuses de Lune .

    Au matin le Soleil le ramasse

    Sur les prés humides

    Pour tisser sa chevelure »

    A . Marville(Ariane et les Autres


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