• Je l'ai apprise à l'école..

    de ce jour ne l'ai jamais oubliée

    Léo Ferré l'a chanté 

    * * * * * * *

    QUE SONT MES AMIS DEVENUS

    Que sont mes amis devenus
    Que j'avais de si près tenus
    Et tant aimés
    Ils ont été trop clairsemés
    Je crois le vent les a ôtés
    L'amour est morte
    Ce sont amis que vent me porte
    Et il ventait devant ma porte
    Les emporta

    Avec le temps qu'arbre défeuille
    Quand il ne reste en branche feuille
    Qui n'aille à terre
    Avec pauvreté qui m'atterre
    Qui de partout me fait la guerre
    Au temps d'hiver
    Ne convient pas que vous raconte
    Comment je me suis mis à honte
    En quelle manière

    Que sont mes amis devenus
    Que j'avais de si près tenus
    Et tant aimés
    Ils ont été trop clairsemés
    Je crois le vent les a ôtés
    L'amour est morte
    Le mal ne sait pas seul venir
    Tout ce qui m'était à venir
    M'est advenu

    Pauvre sens et pauvre mémoire
    M'a Dieu donné, le roi de gloire
    Et pauvre rente
    Et droit au cul quand bise vente
    Le vent me vient, le vent m'évente
    L'amour est morte
    Ce sont amis que vent emporte
    Et il ventait devant ma porte
    Les emporta

      _________
    Adaptation en Français moderne
    de la Griesche d'Hiver

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> http://www.oasisfle.com/culture_oasisfle/poesie_francaise.htm</o:p><o:p>Merci</o:p>

    5 commentaires

  •  
    COLCHIQUES DANS LES PRES...3

    L'AUTOMNE....
    "L'endormeuse saison prend ses aises. Suivant les jours Sidoine rencontre le vent et ses humeurs . Elle apprend à écouter ses murmures , ses grandes envolées lyriques , sa hargne .
    Réticente au début de leur rencontre , la jeune femme accepte de se laisser bousculer .
    Puis , charmée par cet exigeant , elle se laisse envelopper par ses fougueuses étreintes !
    Le soleil moins matinal se prélasse et sort avec paresse des draps cotonneux des nuages chamarrés de blanc , de gris ou parfois de bleu selon l'humeur du Temps ,pour s'enfouir le soir venu dans les édredons de plumes chatoyantes du couchant !
    Puis arrive le grand rendez-vous avec la Nuit et ses ombres bleues , ses chuchotements .
    Sidoine est surprise...par le «  froufrou »velouté des ailes de la Hulotte se posant en catimini sur une branche d'arbre pour scruter les secrets de cette dernière. « Les trottes-menus » des mulots qui se pressent rentrant d'une escapade ...vite ,vite avant que Dame Chouette ne les voit.
    Le glapissement du renard en chasse .
    Une branche qui craque , le froissement de feuilles entre les doigts de la brise font sursauter Sidoine ! Un faon apeuré traverse le sentier.....
    Tant de beauté l'émerveille...."
     

    "CHANTEPLUME" 

    si vous voulez en savoir plus

     voici l'adresse de mon site , si cela vous "chante":

    <http://www.e-monsite.com/atraverslemiroir>

    cliquez sur la fée pour retrouver l'histoire de Sidoine

    L'HISTOIRE de SIDOINE 

     

    <HTTP: leblogdemichelotte.canalblog.com>

    les illustrations sont les miennes...


    2 commentaires
  • encore un texte que j'aime..ben oui en ce moment je dois avoir le coeur nostalgigue.."JEAN ROGER CAUSSIMONT c'est qui ?me demande mes jeunes...Un GRAND parmi les grands , va voir ici ...

    <http://www.chansonrebelle.com/chanteurs/caussimon.htm>


    Ils ne sont pas encore amis
    Des notaires et des notables
    Ils ne sont pas encore admis
    A dîner, le soir, à leur table
    Ils ne sont pas encore polis
    Comme Papa le fut
    toujours
    Ils ne sont pas encore salis
    Par les combines au jour le jour...

    Mais on leur dit que ça viendra
    Et, bien sûr, ils ne le croient pas
    Les coeurs purs
    Les coeurs purs...

    Ils ne sont pas encore rusés
    Ni blasés d'être un peu bohèmes
    Ils ne sont pas encore
    usés
    Par le métro des matins blêmes
    Ils ne sont pas encore conscrits
    Bien qu'ils soient souvent "engagés"
    Ils ne sont pas encore inscrits
    Ni au chômage, ni aux congés...

    Mais on leur dit que ça viendra
    Et, bien sûr, ils ne le croient pas
    Les coeurs purs
    Les coeurs purs...

    Ils ne sont pas encore lassés
    D'écouter chanter leur idole
    Ils ne sont pas encore blessés
    Par le Temps qui tant nous désole
    Ils chantent des "songs" sur un banc
    Ils n'ont pas honte de la rue
    Ils ne sont pas encore perdants
    Ils ne sont pas encore perdus...

    Mais on leur dit que ça viendra
    Et, bien sûr, ils ne le croient pas
    Les coeurs purs
    Les coeurs purs...

     

    3 commentaires
  •  

     La femme coquelicot..2**

    Je n'ai jamais séparé

    De l'amour la charité.

    Des oiseaux au vent des arbres

    Les nuages de leurs ailes .

    La forêt comme une femme

    Assise à l'ombre des siècles.

    Le bonheur - cette toupie

    Qu'une fillette flagelle -

    Sur le sable un cerf volant

    Qui n'a plus de ficelle...

    L'été sème en chaque enfant

    Le songe blond des abeilles...

    Charles Le Quintrec

    ( La Source et  Le Secret)


    2 commentaires
  • Un texte extrait du livre de Jacques Salomé
     
    "APPRIVOISER LA TENDRESSE" 
     
    A toi enfant du monde
    En t'offrant
    une minute de paix
    à TOI enfant du monde
    c'est un rire d'avenir
    que je dépose
    en attente .
     
    En te donnant
    une minute de paix
    à TOI,enfant du monde
    c'est une éternité de vie
    que je bâtis
    contre la violence du temps .
     
    En partageant
    avec TOI, enfant du monde
    une minute de paix
    c'est un élan d'amour
    que je tisse
    aux hrizons des différences .
     
    En inventant
    pour TOI, enfant du monde
    une minute de paix
    c'est un geste d'espoir
    que j'agrandis
    pour préserver la vie.

    8 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires