• Quand l'Art d'Ecrire atteint le summum du BEAU

    NOUVELLE CHANSON SUR UN VIEIL AIR

    S'il est un charmant gazon
    Que le ciel arrose,
    Où brille en toute saison
    Quelque fleur éclose,
    Où l'on cueille à pleine main
    Lys, chèvrefeuille et jasmin,
    J'en veux faire le chemin
    Où ton pied se pose.

    S'il est un sein bien aimant
    Dont l'honneur dispose,
    Dont le ferme dévouement
    N'ait rien de morose,
    Si toujours ce noble sein
    Bat pour un digne dessein,
    J'en veux faire le coussin
    Où ton front se pose !

    S'il est un rêve d'amour
    Parfumé de rose
    Où l'on trouve chaque jour
    Quelque douce chose,
    Un rêve que Dieu bénit,
    Ou l'âme à l'âme s'unit,
    Oh ! j'en veux faire le nid
    Où ton cœur se pose !


    Victor Hugo

     

     


    4 commentaires
  •  

     
    AVEC MES PENSEES POETIQUES LES PLUS DOUCES...

    3 commentaires
  •  

    Texte retenu pour exposition par www.carole-lussier.com 

    (que je remercie de tout mon coeur ,pour son amitié et son attention)

      L'image est tirées d'une toile de © Marmo, La barge d'Avalon


     

    Les danseurs de l'aube

    De ses pieds nus, Zélia effleurent le sol de porphyre rouge ; des rires et des voix d'enfants s'envolent dans l'air du soir. Sur les rochers bleus, elle s'assied, croise les bras qu'elle tend sur ses jambes, puis s'étire et ses mains volètent comme des papillons. La tête penchée, elle ressemble à un oiseau qui écoute. Lasse, elle s'allonge ensuite sur le sol et la jupe courte révèle ses longues jambes. D'un geste plein de grâce, elle relève ses bras en corbeille autour de sa tête. Livrée ainsi à la nuit, elle semble être un lys endormi !

    Les voix, les rires et les chansons des enfants s'atténuent puis s'éteignent. Pas un bruit pas un son ne se font plus entendre. Tout est devenu silence et sur l'horizon lointain, même le rideau de la nuit s'estompe...

    À fleur d'eau, dans le frissonnement de l'onde toute proche, une silhouette dont les pas oscillent entre la marche et la danse surgit entre le ciel et la mer. Une musique étrange monte des flots berceurs et s'insinue, caressante, dans le sommeil de la belle endormie.

    Le Danseur s'arrête à quelques foulées de Zélia et d'un geste lent, se penche sur elle. Elle bouge en ramenant ses jambes sous elle, cabre sa taille fine en un arc parfait, puis s'étire dans un envol élégant de ses bras qui poussent sa tête en arrière .D'un souple mouvement de reins, elle s'assied, se frotte les yeux comme une enfant et, surprise, regarde le Danseur qui l'invite à le rejoindre.

    Elle se lève, comme la biche, en deux bonds élégants et s'enfuit.

    D'approches en approches, de fuites en fuites, un long moment, ils s'enlacent et s'éloignent en frôlant le sol de leurs pieds nus, en touchant les étoiles du bout de leurs doigts.

    Puis soudain, ils s'arrêtent et restent ainsi posés dans ce geste que le temps semble vouloir à jamais fixer. Alors, le vent se lève en soufflant des tourbillons de sable blanc argenté sur le sol de porphyre rouge. Mais à peine entrevu qu'il s'éloigne et tout s'apaise autour d'eux.

    À nouveau, ils sont face à face, puis se détournent et se poursuivent dans une danse légère en traçant des arabesques dans le sable qui s'envole en frimas comme la neige sous leurs pas.

    Ils dansent, dansent et dansent à perdre haleine. Et sans bruit, leurs corps à peine frôlés enfin s'unissent et tourbillonnent avec une grâce infinie jusqu'à ce que, telle une fleur de chair, Zélia s'affaisse dans un froissement d'eau...

    Allongée, elle semble dormir dans la moire liquide. Et troublé, il se penche pour s'asseoir sur le sable et prendre le corps contre lui. Enfouissant son visage contre le cou tenu et fragile, il pleure et la berce. Puis se glissant tout contre elle pour se lover dans le nid d'amour du ventre féminin, ils s'étreignent et s'unissent avec une chaste sensualité qui les mènent à ne faire plus qu'un.

    Avec des gestes lents et doux, il se défait de l'abri matriciel, puis glisse son dos en-dessous d'elle, se relève et emporte sur ses épaules le corps alangui. Il danse un long moment, un moment qu'elle semble ne pas vouloir finir.
    Mais enfin, comme une gerbe de fleurs sur la couche de sable blanc, il la dépose, délicatement.

    Semblant répondre à un appel mystérieux, il lève et porte son regard au loin. Une main tendrement posée sur le sein de sa bien-aimée, il sent une larme perler au coin de ses yeux. Alors il tend une paume ouverte au firmament et emprisonne une étoile qui jaillit de mille éclats et saupoudre, du bout des doigts, les gouttes de lumière sur le corps abandonné de la jeune fille.

    Tremblant, comme les pétales de la rose caressées par le vent dans la rosée du matin, il s'agenouille et dépose un baiser sur sa main. Ses lèvres chaudes remontent en un doux frisson pour s'attarder à l'attache du cou délicat de la jeune fille tandis qu'il effleure maintenant sa chevelure.

    C'est le ressac et il se relève en s'éloignant à reculons. L'eau enveloppe ses pieds et bientôt ses jambes d'un chuintement soyeux qui s'en va aussi en s'amenuisant. Et lentement, très lentement, il finit par se fondre dans le velours de la nuit.

    À l'est, le ciel s'éclaircit, l'aube s'annonce et la jeune fille commence à se réveiller ; d'un geste enfantin, elle se frotte les yeux, puis s'enroule en fœtus pour mieux s'étirer en déployant ses bras comme des ailes.

    Elle se lève, plus lourde du fruit blottit dans son ventre arrondi qu'elle caresse avec surprise. Un sourire fleurit sur ses lèvres, des larmes douces glissent sur son visage, puis son rire monte en cascade dans l'air du matin.

    Brusquement, elle se penche et semble se replier sur elle-même, mais se déploie très vite en dansant.

    Alors que l'aurore nimbe l'horizon, entre ses mains ouvertes jaillit une perle nacrée où dort... l'Enfant de la Promesse !

    Elle danse et rit de bonheur en se tournant vers l'horizon pour souffler un baiser du bout de ses doigts.

    Et les voix enfantines s'élèvent à nouveau dans le murmure du matin.

    * * * * * * * * *


    Vos commentaires :

      2008-01-20
    Chère Jeanne, je l'ai écrit dans un précédent courriel mais permettez moi de me répéter ici, en signe d'hommage. L'enchantement suscité par vos mots est d'une intense délicatesse. Je me suis joint à la danse et j'ai bel et bien cédé à l'envoutement. Bravo pour ce texte fabuleux ! Je vous en remercie le plus chaleureusement du monde. Au sincère plaisir de vous relire. À une Dame des Rondes Stellaires, un Passeur de Lumière, tel que vous m'avez baptisé, s'incline. Amitié, Marmo

      2008-01-19
    Quelle joie, chère Jeanne. Voilà un texte qui fleurit aux croyances d'autrefois, merveilleux ! ... Ton hôtesse, Carole
    * * * * * * * *

     2008-01-20
    Encore une fois, belle Jeanne, tu as réussi à m'éblouir avec ce texte et à me faire oublier les petits soucis du quotidien. Je me suis même permise quelques pas de danse... Merci de nous faire partager la poésie et la douceur de ton écriture. Tendresse, Marjo

    Vous retrouverez ce texte chez YZELLE

    http://leventfaittournerlesai.blogg.org/

    ainsi que dans mon site :

    "IL ETAIT UNE FOIS....CHANTEPLUME

    http://www.e-monsite.com/iletaitunefois/



    8 commentaires
  •  De Djaläl al-Dïn Rümï.....

    "Nous avons traversé les ténèbres de l'océan et l'immensité de la terre.

    Nous avons enfin trouvé la fontaine de Jouvence .

    Elle nous attendait patiemment , au coeur de nous-mêmes

    " "Demain est un autre jour,vis le Présent intensément"!

     "L'ignorant dit: Ceci est de l'or , ceci est du cuivre."

     Mais celui qui a la Sagesse en son coeur dira :

    "Tout est or....."



    1 commentaire

  • À lire lentement............. en silence!

    Quelqu'un t'aime
    Salut, lis le s'il te plaît et ne le jette pas de ta boite avant 2 jours !
    Lis et tu verras.... et tu sauras ce que je ressens...
    Il y a au moins 5 personnes dans ce monde qui t'aiment
    au point de mourir pour toi.
    Il y a au moins 15 personnes qui t'aiment d'une certaine manière.
    La seule raison pour laquelle une personne te déteste,
    c'est parce qu'elle veut être comme toi.
    Un sourire de toi apporte de la joie à quelqu'un
    même s'il ne t'aime pas.
    Toutes les nuits, quelqu'un pense à toi avant d'aller se coucher.
    Tu représentes le monde pour quelqu'un.
    Si ce n'était pas pour toi, quelqu'un ne pourrait pas vivre.
    Tu es Spécial et Unique et quelqu'un
    dont tu ignores l'existence t'aime.
    Quand tu fais la plus grosse
    bêtise,quelque chose de bien provient de celle-ci.
    Quand tu penses que le monde te tourne le dos, regarde bien:
    C'est surtout toi qui tourne le dos au monde!!!!

    Quand tu penses que tu n'as pas de chance
    quand tu n'as pas ce que tu veux, tu ne l'auras probablement pas.
    Si tu crois en toi, probablement, tôt ou tard, tu l'auras.
    Souviens-toi toujours des compliments que tu reçois.
    Oublie les remarques méchantes.
    Dis toujours aux gens ce que tu ressens à propos d'eux,
    tu te sentiras mieux quand ils le sauront.
    Personne ne mérite tes larmes et tes pleurs,
    et celui qui le mérite vraiment ne te fera jamais pleurer.
    Si tu as un meilleur ami, prends le temps de lui dire
    ce qu'il représente pour toi.
    Envoies cette lettre à tous les gens que tu apprécies,
    incluant la personne qui te l'a envoyée.
    Si tu le fais, tu illumineras le jour de quelqu'un et peut-être
    changeras-tu sa perspective de la vie, pour le meilleur.
    On dit que cela prend qu'une minute pour remarquer
    une personne spéciale, une heure pour l'apprécier,
    un jour pour l'aimer, mais qu'on a ensuite besoin de toute une vie pour oublier.
    Envoie cette pensée aux personnes que tu n'oublieras jamais.
    C'est un petit message qui leur permettra de savoir que jamais tu ne les oublieras.
    Si tu ne le renvoies pas ou ne l'envoies à personne cela signifie
    que tu es bien pressé et que tu as oublié tes amis(es).
    Arrête-toi un peu et prends le temps de vivre !
    Alors ? Qu'est ce que tu attends?
    Envoie-le à toutes ces personnes qui sont si importantes dans ta vie.
    Et sois certain(e) que moi, je ne t'oublierai jamais non plus
    car je t'aime par amitié.
    Ne quitte jamais celui que tu aimes pour celui qui te plais
    car celui qui te plais te quittera pour celui qu'il aime.
    Ton vrai amour va réaliser qu'il t'aime.....
    Amicales pensées *


    7 commentaires